Chris Blackwell, co-fondateur d'Island Records, se souvient de l’essor de la musique jamaïcaine durant sa jeunesse.
Chris Blackwell, co-fondateur d'Island Records, se souvient
de l’essor de la musique jamaïcaine durant sa jeunesse.
de l’essor de la musique jamaïcaine durant sa jeunesse.
Une île à l’honneur
Une île à l’honneur
Alors que Chris Blackwell, fondateur d’Island Records, publie ses mémoires, The Islander: My Life in Music and
Beyond, David Yurman revisite nos entretiens avec ce producteur emblématique. Il nous a confié le rôle
déterminant que la musique a toujours joué dans sa vie et comment la montée de scène musicale jamaïcaine
a remodelé sa carrière du tout au tout.
Lorsqu'il avait une vingtaine d’années, alors instructeur de ski nautique, il est tombé sous le charme de la musique
d'un groupe de jazz qui jouait au Half Moon Hotel de Montego Bay. « J'avais probablement bu trop
de rhum et j'ai dit au groupe que j'adorerais les enregistrer », se souvient Blackwell. Il a emmené le groupe
dans un studio à Kingston, et c'est ainsi qu'Island Records a démarré. À l'époque, les disques jamaïcains n'étaient
vendus qu'aux touristes, mais Blackwell allait changer la donne.
Beyond, David Yurman revisite nos entretiens avec ce producteur emblématique. Il nous a confié le rôle
déterminant que la musique a toujours joué dans sa vie et comment la montée de scène musicale jamaïcaine
a remodelé sa carrière du tout au tout.
Lorsqu'il avait une vingtaine d’années, alors instructeur de ski nautique, il est tombé sous le charme de la musique
d'un groupe de jazz qui jouait au Half Moon Hotel de Montego Bay. « J'avais probablement bu trop
de rhum et j'ai dit au groupe que j'adorerais les enregistrer », se souvient Blackwell. Il a emmené le groupe
dans un studio à Kingston, et c'est ainsi qu'Island Records a démarré. À l'époque, les disques jamaïcains n'étaient
vendus qu'aux touristes, mais Blackwell allait changer la donne.
Alors que Chris Blackwell, fondateur d’Island Records, publie ses mémoires, The Islander: My Life in Music and Beyond, David Yurman revisite nos entretiens avec ce producteur emblématique. Il nous a confié le rôle déterminant que la musique a toujours joué dans sa vie et comment la montée de scène musicale jamaïcaine a remodelé sa carrière du tout au tout.
Lorsqu'il avait une vingtaine d’années, alors instructeur de ski nautique, il est tombé sous le charme de la musique d'un groupe de jazz qui jouait au Half Moon Hotel de Montego Bay. « J'avais probablement bu trop de rhum et j'ai dit au groupe que j'adorerais les enregistrer », se souvient Blackwell. Il a emmené le groupe dans un studio à Kingston, et c'est ainsi qu'Island Records a démarré. À l'époque, les disques jamaïcains n'étaient vendus qu'aux touristes, mais Blackwell allait changer la donne.
Lorsqu'il avait une vingtaine d’années, alors instructeur de ski nautique, il est tombé sous le charme de la musique d'un groupe de jazz qui jouait au Half Moon Hotel de Montego Bay. « J'avais probablement bu trop de rhum et j'ai dit au groupe que j'adorerais les enregistrer », se souvient Blackwell. Il a emmené le groupe dans un studio à Kingston, et c'est ainsi qu'Island Records a démarré. À l'époque, les disques jamaïcains n'étaient vendus qu'aux touristes, mais Blackwell allait changer la donne.
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J’aime tellement la musique que je voulais en
être ou du moins en être le plus proche possible.
être ou du moins en être le plus proche possible.
J’aime tellement la musique que je
voulais en être ou du moins en être
le plus proche possible.
voulais en être ou du moins en être
le plus proche possible.
—chris blackwell
—chris blackwell
Durant les années 1950, le concept du sound system est devenu extrêmement populaire à Kingston. Dans toute la ville, les DJ empilaient des enceintes sur des camions afin d'organiser des fêtes en plein air. Les Jamaïcains se sont attachés aux nouvelles chansons et Chris Blackwell, présenté ci-dessus, a commencé à enregistrer les albums des artistes locaux.
Durant les années 1950, le concept du sound system est devenu extrêmement populaire à Kingston. Dans toute la ville, les DJ empilaient des enceintes sur des camions afin d'organiser des fêtes en plein air. Les Jamaïcains se sont attachés aux nouvelles chansons et Chris Blackwell, présenté ci-dessus, a commencé à enregistrer les albums des artistes locaux.
En 1962, la Jamaïque a obtenu son indépendance de l'Angleterre. Blackwell a emménagé à Londres, où la musique produite par Island Records a rapidement été adoptée par les immigrants. Il livrait des disques dans les boutiques des communautés des Caraïbes, se rendant de ville en ville à bord de sa Mini Cooper pleine de disques. Il n’a pas fallu longtemps avant que les disques de Blackwell plaisent également aux jeunes Britanniques. Deux ans plus tard, « My Boy Lollipop », un titre ska de Millie Small, l'une des artistes de Blackwell, a eu un énorme succès, avec 6 millions d'exemplaires vendus à travers le monde.
En 1962, la Jamaïque a obtenu son indépendance de l'Angleterre. Blackwell a emménagé à Londres, où la musique produite par Island Records a rapidement été adoptée par les immigrants. Il livrait des disques dans les boutiques des communautés des Caraïbes, se rendant de ville en ville à bord de sa Mini Cooper pleine de disques. Il n’a pas fallu longtemps avant que les disques de Blackwell plaisent également aux jeunes Britanniques. Deux ans plus tard, « My Boy Lollipop », un titre ska de Millie Small, l'une des artistes de Blackwell, a eu un énorme succès, avec 6 millions d'exemplaires vendus à travers le monde.
DANS LE SENS DES AIGUILLES   D’UNE MONTRE, EN PARTANT DU HAUT À GAUCHE : Un album du pianiste de jazz Lance Hayward produit par Chris Blackwell ; la Jamaïque devient une nation indépendante en 1962 ; Blackwell a lancé les Skatalites, les pionniers du ska, au niveau international.
DANS LE SENS DES AIGUILLES D’UNE MONTRE, EN PARTANT DU HAUT À GAUCHE : Un album du
pianiste de jazz Lance Hayward produit par Chris
Blackwell ; la Jamaïque devient une nation indépendante
en 1962 ; Blackwell a lancé les Skatalites,
les pionniers du ska, au niveau international.
pianiste de jazz Lance Hayward produit par Chris
Blackwell ; la Jamaïque devient une nation indépendante
en 1962 ; Blackwell a lancé les Skatalites,
les pionniers du ska, au niveau international.
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C'est extraordinaire qu'une si petite île
puisse produire autant de musique.
puisse produire autant de musique.
C'est extraordinaire qu'une
si petite île puisse produire
autant de musique.
si petite île puisse produire
autant de musique.
—chris blackwell
—chris blackwell
Get Up, Stand Up
Get Up, Stand Up
Rythmé et enjoué, le ska jamaïcain a été le précurseur d’un style musical plus chaloupé, le reggae. Blackwell a vu sortir du lot un jeune rastafari nommé Bob Marley, et a lui a offert un contrat d’artiste. Ses chansons l’ont rapidement hissé au rang des plus grandes stars. Lors de l'introduction de Blackwell au Rock and Roll Hall of Fame en 2001, il a été qualifié de « l'homme responsable de la popularité du reggae à travers le monde ».
Rythmé et enjoué, le ska jamaïcain a été précurseur d’un style musical plus chaloupé, le reggae. Blackwell a vu sortir du lot un jeune rastafari nommé Bob Marley, et a lui a offert un contrat d’artiste. Ses chansons l’ont rapidement hissé au rang des plus grandes stars. Lors de l'introduction de Blackwell au Rock and Roll Hall of Fame en 2001, il a été qualifié de « l'homme responsable de la popularité du reggae à travers le monde ».
Après Bob Marley, Island a découvert de nombreux artistes influents, dont Grace Jones, The Cranberries, Melissa Etheridge, Tom Waits, U2 et Amy Winehouse. Grâce au goût éclectique de Blackwell et à son don pour découvrir les talents, la maison de disques indépendante s'est transformée en une puissance internationale. Blackwell a vendu Island Records à PolyGram en 1989.
Après Bob Marley, Island Records a découvert de nombreux artistes influents, dont Grace Jones, The Cranberries, Melissa Etheridge, Tom Waits, U2 et Amy Winehouse. Grâce au goût éclectique de Blackwell et à son don pour découvrir les talents, la maison de disques indépendante s'est transformée en une puissance internationale. Blackwell a vendu Island Records à PolyGram en 1989.
Chris Blackwell est propriétaire de la célèbre résidence GoldenEye située en Jamaïque, où ont été photographiées plusieurs des campagnes David Yurman, un paradis luxuriant qui appartenait jadis à l’élégant écrivain Ian Fleming, auteur de la saga James Bond. Blackwell raconte que GoldenEye est le lieu de naissance de James Bond et comment il en est venu à devenir le propriétaire de cette illustre demeure.
Chris Blackwell est propriétaire de la célèbre résidence GoldenEye située en Jamaïque, où ont été photographiées plusieurs des campagnes David Yurman, un paradis luxuriant qui appartenait jadis à l’élégant écrivain Ian Fleming, auteur de la saga James Bond. Blackwell raconte que GoldenEye est le lieu de naissance de James Bond et comment il en est venu à devenir le propriétaire de cette illustre demeure.
De Golden Head à GoldenEye
De Golden Head
à GoldenEye
à GoldenEye
En 1943, Ian Fleming, alors officier naval britannique, prit part à une conférence militaire à Kingston, en Jamaïque. Il fut enchanté par la paisible beauté de cette nation insulaire et acheta 6 hectares de terre dans le port de commerce de banane d’Oracabessa (mot espagnol signifiant « Tête d’or »). Fleming y bâtit une simple villa de trois chambres de style colonial et baptisa la propriété d'après l'une des opérations secrètes qu’il avait menée pendant la Deuxième Guerre mondiale, GoldenEye. Les invités plaisantaient sur le caractère épars et le manque de confort de la maison, mais pour Fleming, c’était la résidence parfaite. De simples pièces blanches donnant sur la mer et une plage en forme de croissant, le tout niché dans un jardin privé blotti dans un paysage luxuriant. Fleming se baignait au lever du soleil, faisait de la plongée en journée et « écrivait la plus belle de toutes les histoires d'espions », comme Fleming l'a confié à un de ses collègues des renseignements de la marine.
En 1943, Ian Fleming, alors officier naval britannique, prit part à une conférence militaire à Kingston, en Jamaïque. Il fut enchanté par la paisible beauté de cette nation insulaire et acheta 6 hectares de terre dans le port de commerce de banane d’Oracabessa (mot espagnol signifiant « Tête d’or »). Fleming y bâtit une simple villa de trois chambres de style colonial et baptisa la propriété d'après l'une des opérations secrètes qu’il avait menée pendant la Deuxième Guerre mondiale, GoldenEye. Les invités plaisantaient sur le caractère épars et le manque de confort de la maison, mais pour Fleming, c’était la résidence parfaite. De simples pièces blanches donnant sur la mer et une plage en forme de croissant, le tout niché dans un jardin privé blotti dans un paysage luxuriant. Fleming se baignait au lever du soleil, faisait de la plongée en journée et « écrivait la plus belle de toutes les histoires d'espions », comme Fleming l'a confié à un de ses collègues des renseignements de la marine.
Le premier volet de la saga Bond a eu un succès fulgurant et il a accueilli toutes sortes d'artistes, d'écrivains, de musiciens et de stars d'Hollywood à GoldenEye. En 1956, il rencontra Blanche Blackwell, la mère de Chris, qui était sa voisine. Ils ont lié une amitié étroite et Chris a occupé le poste d’agent de repérage et consultant en musique en 1961 pour Dr.No, le premier film James Bond, l’un de ses premiers emplois. Fleming s’est malheureusement éteint trois ans plus tard. Depuis lors, Chris Blackwell a préservé le style original de GoldenEye afin d’honorer la volonté de son ami.
Le premier volet de la saga Bond a eu un succès fulgurant et il a accueilli toutes sortes d'artistes, d'écrivains, de musiciens et de stars d'Hollywood à GoldenEye. En 1956, il rencontra Blanche Blackwell, qui était sa voisine. Ils ont lié une amitié étroite et Chris a occupé le poste d’agent de repérage et consultant en musique en 1961 pour Dr.No, le premier film James Bond, l’un de ses premiers emplois. Fleming s’est malheureusement éteint trois ans plus tard. Depuis lors, Chris Blackwell a préservé le style original de GoldenEye afin d’honorer la volonté de son ami.
L'auteur Ian Fleming sur une plage près de GoldenEye, 1964.
L'auteur Ian Fleming sur une plage près de GoldenEye, 1964.
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J'ai écrit chaque épisode de la saga James Bond ici... Ces romans auraient-ils été écrits si je ne passais pas mes vacances dans un magnifique trou perdu en Jamaïque? J'en doute.
J'ai écrit chaque épisode de la saga James Bond ici... Ces romans auraient-ils été écrits si je ne passais pas mes vacances dans un magnifique trou perdu en Jamaïque? J'en doute.
—IAN FLEMING
—IAN FLEMING